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Temps de lecture : 13 minutes

Dans cet article nous allons parler d’ETH 2.0 et je vais vous expliquer ce que cette nouvelle version d’Ethereum va apporter et pourquoi elle est tant attendue. ETH 2.0 va-t-il faire d’Ethereum l’investissement de la décennie ? Regardons cela de plus près…

AVERTISSEMENT : Je (moi, Guillaume Teillet) ne suis ni conseiller en gestion de patrimoine, ni avocat, ni comptable, ni banquier. Tout ce que vous trouverez ici est mon avis PERSONNEL et ce que j’ai tiré de ma propre expérience et de mes propres recherches. Consultez TOUJOURS un professionnel si vous avez le moindre doute sur un investissement potentiel.

I – Ethereum, c’est quoi ?

Si vous êtes initié aux cryptomonnaies, et plus particulièrement à Ethereum, je vous invite à aller directement à la partie II où nous allons des limites actuelles d’Ethereum. En revanche, si vous êtes débutant ou que vous ne maîtrisez pas encore parfaitement le sujet, je vous invite à continuer à lire cette partie I qui est la base essentielle pour bien comprendre le reste de cet article.

L’histoire d’Ethereum commence avec celle d’une autre cryptomonnaie : en 2009, un mystérieux personnage, Satoshi Nakamoto, met en ligne un logiciel informatique révolutionnaire : Bitcoin.

Bitcoin est un logiciel qui permet de traiter des transactions financières. Ces transactions sont émises dans une monnaie, que l’on appelle le Bitcoin, et qui est propre au logiciel. Pour vérifier la validité de ces transactions, le logiciel s’appuie sur un réseau d’ordinateurs, que l’on appelle les mineurs, et qui mettent à contribution leur puissance de calcul informatique afin de vérifier, de sécuriser et de regrouper les transactions dans ce l’on appelle un bloc. Toutes les 10 minutes environ, un bloc est créé par les mineurs et il est ajouté dans un registre virtuel public, que l’on appelle la Blockchain Bitcoin (chaîne de bloc en français).

Schématisation de la Blockchain

Ce processus de vérification-sécurisation-enregistrement s’appelle quant à lui le minage : c’est une activité qui nécessite énormément d’énergie car le processus de validation des transactions de Bitcoin s’appuie sur la preuve de travail (proof of work). Les mineurs doivent être les premiers à résoudre un problème mathématique s’ils souhaitent pouvoir valider une transaction, et ainsi faire partie de ceux qui vont créer le nouveau bloc.  S’ils y parviennent, ils sont rémunérés par des bitcoins nouvellement créés et par les frais des transactions traitées.

Bitcoin fonctionne sans autorité centrale, ni administrateur unique : aucun gouvernement ne le contrôle. Il est géré de manière décentralisée grâce au consensus nécessaire du réseau pour qu’un bloc soit accepté.

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À gauche, une architecture centralisée. À droite, une architecture décentralisée.
Bitcoin utilise l’architecture de droite.

En 2011, un Canadien d’origine russe âgé de 17 ans, Vitalik Buterin, découvre le Bitcoin et commence à s’intéresser à son code source. Après plusieurs mois d’analyse, Vitalik estime que celui-ci est très perfectible et il décide de créer son propre projet : Ethereum.

Vitalik Buterin

Vitalik Buterin souhaite créer quelque chose de plus grand qu’une simple cryptomonnaie : il a envie de créer un logiciel qui servirait de plateforme pour lancer des applications décentralisées créées par d’autres développeurs.

C’est ainsi que naît Ethereum : un protocole d’échanges décentralisés permettant la création par ces utilisateurs de contrats intelligents (smart contract) grâce à un langage de programmation. Après plusieurs années de recherche et de développement, Vitalik Buterin met en ligne Ethereum le 30 juillet 2015.

Le fonctionnement d’Ethereum possède des similarités avec Bitcoin mais il possède tout autant de différences :

Les similarités avec Bitcoin :

  • Les deux systèmes s’appuient sur la preuve de travail et ils ont donc tous les deux besoin des mineurs pour fonctionner.
  • Ils ont tous les deux une blockchain publique qui leur est propre.
  • Ils ont tous les deux leurs propres monnaies : le Bitcoin est l’unité monétaire du Bitcoin. L’Ether est l’unité monétaire de l’Ethereum.
  • Le Bitcoin et l’Ether peuvent être utilisés “dans le monde réel” pour acheter des biens physiques ou des services (des maisons, des pizzas, des avions…)

Les différences avec Bitcoin :

  • Le temps pour générer un bloc est d’environ 10 minutes pour Bitcoin contre environ 15 secondes pour Ethereum.
  • Bitcoin traite des transactions financières alors qu’Ethereum traite des contrats intelligents : les contrats intelligents peuvent être un simple transfert d’Ether entre deux comptes ou l’exécution de plusieurs lignes du code d’un contrat.
  • L’émission de Bitcoin est limitée à un peu moins de 21 millions de bitcoins (20 999 999.977) alors qu’Ethereum n’a actuellement pas de limite d’émission.

 

Avec Ethereum, les mineurs sont rémunérés lorsqu’ils aident à exécuter un contrat intelligent. Cette rémunération, que l’on appelle gaz (ou gas en anglais), se fait en Ether et c’est l’utilisateur choisi le prix qu’il est prêt à payer : s’il paye en dessous du prix moyen, l’exécution de son contrat mettra beaucoup plus de temps puisque toutes les transactions plus rémunératrices sont exécutées en priorité.

Grâce aux contrats intelligents, Ethereum a permis aux développeurs informatiques de créer de nouveaux types applications web. On les appelle les Dapps et elles ont plusieurs caractéristiques que n’ont pas les autres applications :

  • Elles peuvent créer de nouvelles cryptomonnaies ou biens numériques.
  • Elles ne peuvent pas être censurées.
  • Elles peuvent construire des organisations, des propriétés, et même des mondes virtuels qui sont décentralisés et gouvernés collectivement.

Contrairement aux applications web classiques, les Dapps n’ont pas besoin d’un serveur centralisé ou d’une base de données : elles utilisent la blockchain d’Ethereum.

Différentes applications qui s’appuient sur la blockchain d’Ethereum

Les contrats intelligents ont notamment permis l’émergence de la Finance Décentralisée (decentralized finance en anglais, ou DEFI).

Ethereum est à ce jour la deuxième monnaie cryptographique décentralisée la plus importante, après le Bitcoin.

II – Les limites actuelles d’Ethereum

Depuis son lancement en 2015, Ethereum est devenue la blockchain programmable la plus utilisée au monde. Elle a permis de voir émerger de nouvelles applications qui ont généré des milliards de dollars de valeur. Cependant, Ethereum se heurt encore à quelques limites liées à son architecture d’origine : c’est pour cela qu’Ethereum doit évoluer pour pouvoir fonctionner à son potentiel maximum.

Il existe 2 gros problèmes avec la version actuelle d’Ethereum :

Problème #1 : La vitesse

La version actuelle d’Ethereum peut traiter jusqu’à 20 transactions par seconde. En moyenne, on est d’ailleurs plus proche des 15 transactions par seconde. C’est un problème car il suffit qu’une application (Dapps) devienne un peu populaire pour que les frais de transactions s’envolent : c’est ce qui s’est passé fin 2017 avec le lancement de l’application CryptoKitties.

Ethereum s’est soudain retrouvé avec des milliers de transactions à traiter car des internautes achetaient des chatons virtuels avec de l’Ether.

Comparer des blockchains décentralisés (Bitcoin, Ethereum…) et des systèmes propriétaires centralisés (Visa, Mastercard, …) n’a pas vraiment de sens car il est beaucoup plus facile de gérer un très grand nombre de transactions par seconde lorsque l’on est centralisé. Néanmoins, voici quelques chiffres pour vous donner une idée :

Nom du système  Nombre de transactions par seconde maximum
Bitcoin (Source) 7
Ethereum (1.0) (Source) 20
Litecoin (Source) 56
Bitcoin Cash (Source) 60
Paypal (Source) 193
Ripple (Source) 1 500
Visa / Mastercard (Source) 24 000
ETH 2.0 (Source) 160 000

Tableau comparatif du nombre de transactions par seconde (TPS) en fonction des systèmes

Dans la pratique, les chiffres annoncés par Visa ne sont pas vérifiables et ils sont contestés par quelques spécialistes. Selon eux, Visa traiterait environ 1 700 transactions par seconde grand maximum et le chiffre de 24 000 TPS ne serait que théorique.

Problème #2 : La consommation d’énergie

Ethereum a été construit sur le modèle du bitcoin et utilise la preuve de travail (Proof of Work en anglais), issue du minage, pour valider, sécuriser et enregistrer les transactions (ou l’exécution d’un contrat intelligent) dans la blockchain.

Or les blockchains qui utilisent un système de validation par la preuve de travail consomment énormément d’énergie : en effet, au fil du temps, le temps de calcul nécessaire aux mineurs pour qu’ils puissent valider une transaction augmente et donc fatalement l’énergie nécessaire augmente également. C’est pour cela qu’en 2009 il était facile de miner du bitcoin sur un ordinateur portable et qu’aujourd’hui cela n’a aucun sens.

Les blockchains qui utilisent un système de validation par la preuve de travail ont également besoin que le coût en énergie soit élevé pour assurer leur propre sécurité : en effet, elles limitent ainsi les risques d’attaques car si l’attaque coûte plus cher en énergie que le gain potentiel alors elle n’a aucun intérêt.

Enfin, dans un monde où l’on est de plus en plus conscient des problèmes écologiques, la preuve de travail et la consommation d’énergie qu’elle implique est une aberration.

III – ETH 2.0, c’est quoi ?

ETH 2.0, aussi connu sous le nom de Serenity, est un changement en profondeur de la façon dont Ethereum fonctionne. Nous l’avons vu, Ethereum dans sa version actuelle est confronté à un problème de vitesse, de scalabilité et de consommation d’énergie.

Pour régler ces problèmes, ETH 2.0 a été pensé pour permettre à Ethereum d’être utilisé par le plus grand nombre sans sacrifier pour autant la sécurité, ni la décentralisation. Pour ce faire, et nous allons y revenir dans la suite de cet article, plusieurs choses vont être changé ou ajouté à Ethereum :

  • Ethereum va passer d’un système de validation de preuve de travail (Proof of Work) à un système de validation à preuve d’enjeu (Proof of Stake)
  • Ethereum va intégrer des blockchains parallèles, nommées Shard chains. Elles devraient être au nombre de 64 pour commencer.
  • Ethereum sera doté d’une chaîne maîtresse, nommée Beacon Chain.

Ainsi, ETH 2.0 résoudra le problème de vitesse et de scalabilité en passant de 20 transactions par seconde à plus de 160 000 et le problème de consommation d’énergie en passant d’une validation utilisant la preuve de travail à une validation utilisant une preuve d’enjeu améliorée.

IV – Le passage d’une Preuve de Travail à une Preuve d’Enjeu

Comme nous l’avons vu dans la section précédente, l’une des modifications majeures que va apporter ETH 2.0 à Ethereum est le passage d’une validation grâce à la preuve de travail (Proof of Work) à une validation grâce à la preuve d’enjeu (Proof of Stake).

Avec ce nouveau système de validation, les milliers de mineurs vont disparaître pour être remplacés par des milliers de validateurs. Pour devenir validateur de la blockchain, un utilisateur ou une entité devra être prêt à mettre sous séquestre un minimum de 32 ETH : cela signifie que le validateur ne pourra pas vendre ou utiliser ces ethers pendant une certaine période de temps. En contrepartie, il sera rémunéré d’un pourcentage sur la totalité des ethers qu’il aura séquestrés.

Le pourcentage de récompense accordé au validateur en fonctions du nombre d’Ether qui sont sous séquestre (stacké)

En résumé, la preuve d’enjeu garde la blockchain en sécurité en remplaçant la consommation d’énergie par un engagement financier.

V – Qu’est-ce que la fragmentation ou sharding ?

ETH 2.0 va également intégrer des blockchains parallèles, nommées Shard chains : elles seront au nombre de 64 pour commencer.

Cette fragmentation (ou sharding en anglais) va permettre d’augmenter la capacité de traitement d’Ethereum. À l’heure actuelle, tous les ordinateurs du réseau Ethereum doivent télécharger, calculer, stocker et lire toutes les transactions passées de la blockchain avant de pouvoir en créer une nouvelle. C’est l’une des raisons pour laquelle Ethereum ne peut gérer que 15 à 20 transactions par seconde.

Avec ce nouveau système, les ordinateurs qui valideront les transactions seront répartis sur les différentes blockchains parallèles : ils n’auront alors besoin que de télécharger, calculer, stocker et lire les transactions de la blockchain parallèle sur laquelle ils se trouvent et non pas tout l’historique du réseau.

VI – Qu’est-ce que la chaîne maîtresse (ou Beacon Chain) ?

La chaîne maîtresse (ou Beacon Chain) est une nouvelle blockchain qui sera au cœur d’Ethereum et qui fournira un consensus à toutes les blockchains parallèles (Shard chains). Sur chaque blockchain parallèle, les validateurs créeront des blocs de transactions et les rapporteront à la chaîne maîtresse. Ces informations seront alors disponibles pour tous les blockchains parallèles et la chaîne maîtresse maintiendra le consensus sur l’ensemble du réseau.

La chaîne maîtresse est la première fonctionnalité d’ETH 2.0 qui sera mis en place dès la phase 0.

VII – ETH 2.0, c’est pour quand ?

ETH 2.0 a toujours été la vision à long terme de Vitalik Buterin pour Ethereum. Afin de ne pas mettre en péril la stabilité d’Ethereum, il a été décidé de déployer ETH 2.0 en différentes phases. À l’heure actuelle, les dates annoncées ne sont que des estimations.

PHASE 0 : Déploiement de la beacon chain

Prévu pour 2020.

La première phase concerne le déploiement de la chaîne maîtresse, la beacon chain. À ce stade, elle ne sera pas totalement opérationnelle car les shards chains n’auront pas encore été déployés. Elle n’aura donc rien à synchroniser, si ce n’est elle-même.

Son utilité principale à ce stade sera d’enregistrer les validateurs et le nombre d’Ethers qu’ils souhaitent mettre en séquestre (“stacké”). Il sera donc possible de mettre en séquestre vos ethers mais il s’agira d’une opération en sens unique pour le moment car pour les récupérer il faudra attendre le déploiement de la phase 2.

La date définitive du lancement de la phase 0 n’est pas encore définie : certains pensaient qu’elle aurait lieu le 30 Juillet 2020 mais ce ne fut pas le cas. Des rumeurs parlent à présent de Novembre 2020 ou du 3 Janvier 2021. Dans tous les cas, vous pouvez suivre l’avancement des préparatifs au lancement sur la checklist officielle.

PHASE 1 : Déploiement des shards chains

Prévu pour 2021.

Avec le lancement de la phase 1, nous allons voir apparaître les shards chains : pour rappel, ce sont des blockchains délégués de la chaîne maîtresse (la Beacon chain). Les shards chains utiliseront la preuve d’enjeu et par conséquent, ce seront désormais les validateurs qui auront le pouvoir de créer de nouveaux blocs, plus les mineurs comme actuellement.

La phase devrait introduire un total de 64 shards mais ils ne devraient pas supporter les comptes ni les contrats intelligents à ce stade.

PHASE 1.5 : Ethereum 1.0 (Mainnet) devient un shard

Prévu pour 2021.

Jusqu’à cette phase, l’Ethereum tel qu’on le connaît (aussi appelé Mainnet) continuera d’exister en parallèle d’ETH 2.0. Avant cette phase, Ethereum continuera donc d’utiliser la preuve de travail et les transactions continueront d’être validées par les mineurs.

Lorsque la phase 1.5 sera déployée, Mainnet deviendra un shard chain parmi les autres et il utilisera désormais la validation par preuve d’enjeu. Cette phase marquera la mort définitive des mineurs et du minage.

Pour les utilisateurs et pour les applications (Dapps), cette phase devrait être transparente.

PHASE 2 : Déploiement de la version définitive des shards chains

Prévu pour 2021, voire 2022.

Avec la phase 2, les shards chains deviendront pleinement fonctionnels : ils seront compatibles avec les contrats intelligents et ils pourront communiquer plus librement entre eux. Il est même possible que les développeurs puissent créer leurs propres shards chains.

Le déploiement de la phase 2 marquera la fin du déploiement d’ETH 2.0

VIII – ETH 2.0 va-t-il avoir un impact sur la valeur des Ethers ?

Quel que soit le résultat du passage à ETH 2.0 (un succès ou un échec), il y a fort à parier que celui-ci est un impact sur la valeur des Ethers.

En effet, en cas d’échec, il est probable que la valeur de l’Ether diminue fortement, voir même qu’Ethereum soit relégué à une cryptomonnaie de moindre importance.

Si au contraire le passage à ETH 2.0 est un succès, alors la valeur de l’Ether devrait augmenter considérablement : elle pourrait dépasser son record historique de 1 405.21 USD voire même aller chercher encore plus haut, vers des valeurs que seul le Bitcoin atteint à l’heure d’aujourd’hui.

Vous l’aurez compris, ETH 2.0 est donc un véritable tournant dans la vie d’Ethereum : c’est quitte ou double (voir plus !)

IX – Où acheter des Ethers (ETH) ?

Il existe une multitude de plateformes sur lesquelles vous pouvez acheter des Ethers (ETH). Si vous ne savez pas comment faire, vous pouvez consulter cette formation gratuite qui traite du Bitcoin (mais dans l’idée, seuls la monnaie et le portefeuille changent !)

Dans cet article, je vous propose trois plateformes que j’utilise quotidiennement :

Achat d’Ethers par carte bancaire

L’application Crypto.com

Ouverture de compte : https://crypto.com/app/9wxzwmmnvk
Montant minimum :
 1 euro
Frais : variables (Gratuit en ce moment !)
Temps nécessaire : quelques minutes

La plateforme Coinbase

Ouverture de compte : https://www.coinbase.com/join/teille_a
Montant minimum :
 1 euro
Frais : variables
Temps nécessaire : quelques minutes

Achat d’Ethers par virement bancaire

La plateforme Kraken

Ouverture de compte : https://www.kraken.com
Montant minimum :
 1 euro
Frais : 0.26%
Temps nécessaire : entre 24h et 48h

X – Foire Aux Questions : vos questions, mes réponses

Vous avez des questions à propos d’Ethereum et d’ETH 2.0 ? N’hésitez pas à les poser en commentaire et j’y répondrais en mettant à jour cette section.

Question : Si j’achète des Ethereum aujourd’hui, seront-ils compatibles avec la nouvelle version d’Ethereum (ETH 2.0) ?
Réponse : Oui ! La blockchain Ethereum que l’on connaît actuellement (Mainnet) va être intégrée dans ETH 2.0 et deviendra un shard chain parmi d’autres. Par conséquent, tous les ethers actuels seront toujours valides après le passage à ETH 2.0

Question : Existe-t-il un risque que ETH 2.0 échoue ou n’apporte pas les solutions aux problèmes que rencontre Ethereum ? 
Réponse : Le risque zéro n’existe pas. Il est en effet possible qu’ETH 2.0 n’apporte pas les solutions aux problèmes que rencontre Ethereum ou que son déploiement rende Ethereum vulnérable. Cependant, les développeurs travaillent sur ETH 2.0 depuis des années et ETH 2.0 subit toute une série de tests pour s’assurer de sa robustesse avant le déploiement.

Question : Est-il possible que l’Ether perde totalement sa valeur après le passage à ETH 2.0 ? 
Réponse : La valeur de l’Ether s’apprécie en fonction du marché mais aussi en fonction des opportunités offertes par Ethereum. Si ETH 2.0 échoue ou que des problèmes de sécurité apparaissent, oui, la valeur peut chuter drastiquement : mais c’est aussi le cas aujourd’hui. Personnellement, je pense qu’il y a plus de chance que l’inverse se produise et que la valeur de l’Ether augmente après le passage à ETH 2.0

XI – Conclusion : mon avis sur ETH 2.0

J’ai essayé dans cet article de ne pas trop rentrer dans la technique mais d’apporter suffisamment d’éléments pour que vous puissiez comprendre pourquoi ETH 2.0 constitue un véritable tournant pour Ethereum.

En réglant les problèmes majeurs qui limitent le développement d’Ethereum, ETH 2.0 va lui permettre de s’épanouir complètement et d’enfin être utilisé à son plein potentiel.

Aussi, il y a fort à parier qu’en cas de succès, la valeur des Ethers augmente significativement : d’une part, car Ethereum pourra traiter énormément de transactions par rapport à ses concurrents, et d’autre part, car beaucoup d’Ether seront retirés du marché pour être mis sous séquestre par les personnes ou les entités qui souhaiteront devenir validateurs.

Un risque d’échec est toujours possible, bien sûr, mais je le considère personnellement comme minime car l’équipe de développement d’Ethereum a déjà su démontrer son talent et sa robustesse. En revanche, je suis un peu plus inquiet sur un retard potentiel concernant le lancement de la phase 0 : nous sommes déjà dans la deuxième partie de l’année et aucune date officielle n’a encore été annoncée. Néanmoins, je préfère bien entendu que cela prenne un peu plus de temps et que l’on soit sûr qu’il n’y est aucun problème de sécurité avant le déploiement de la phase 0.

Je pense également qu’il est très probable car la valeur des Ethers augmente dès lors que Vitalik Butterin annoncera une date pour le déploiement de la phase 0 et que dans le futur, la valeur augmentera à nouveau significativement avant chaque déploiement de phases jusqu’à ce qu’ETH 2.0 soit totalement opérationnel.

Il est également très probable que tous les cryptomonnaies et les actifs numériques qui sont basés sur la blockchain Ethereum voient leur valeur augmenter significativement.

Alors sommes-nous au début d’une nouvelle ère pour Ethereum ? Atteindra-t-il des prix que seul le Bitcoin a réussi à atteindre pour le moment (5 000 USD ? 10 000 USD ? 15 000 USD ?) ? L’avenir nous le dira ! En attendant personnellement je me prépare pour ce qui pourrait être… l’investissement de la décennie !

Et vous, qu’en pensez-vous ? On en discute en commentaire !

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