Dans cet article, je vais vous parler des trois mois que j’ai passé en Ukraine : fin Août 2020, je me suis installé à Lviv en Ukraine afin de découvrir le pays et d’effectuer des recherches généalogiques.
Je n’ai pas la prétention de connaître ce pays suffisamment pour écrire un article aussi détaillé que celui sur la Chine, Singapour ou Hong Kong mais je pense que vous y trouverez quand même quelques informations !
I – Introduction
Après avoir passé près de 2 mois en Croatie, nous avons mis le cap sur l’Ukraine : nous sommes arrivés à Lviv le 22 Août 2020.
Arrivée à l’aéroport de Lviv, Ukraine
Dans cet article, je me dévoile un peu plus que d’habitude et je ne vais pas uniquement parler de mon voyage : je vais vous expliquer comment j’ai découvert que ma famille avait un lien avec ce pays et comment j’y ai retrouvé une partie de ma famille avec qui nous avions perdu tout contact depuis 88 ans.
II – Quelques mots sur une partie de mon histoire familiale…
Lorsque j’étais enfant, j’ai essayé à plusieurs reprises de rechercher des informations sur mes ancêtres afin d’établir mon arbre généalogique : malheureusement, toutes mes tentatives se soldèrent très vite par des échecs par manque d’outils et d’accès aux différentes archives.
En Décembre 2018, alors que nous étions à Sydney en Australie, ma compagne à commencé a faire des recherches sur ses ancêtres : petit à petit, j’ai découvert que de nouveaux outils en lignes permettaient de faire des recherches et que les archives commençaient à être numérisées. Je me suis de nouveau intéressé à la généalogie et j’ai commencé à faire mes propres recherches.
Je me suis intéressé à mon côté maternel : mon arrière-grand-père était polonais. D’après l’histoire familiale, il était arrivé en France lorsqu’il était jeune pour travailler dans les mines de charbon du nord de la France. Il avait rencontré sa femme, mon arrière-grand-mère, à Douai où ils se sont mariés et où ils ont fondé une famille de 10 enfants.
Mon arrière-grand-père, Michel BOBA
L’un de mes premiers objectifs a été d’établir avec certitude son lieu de naissance. Je savais que mon arrière-grand-père était resté polonais toute sa vie et qu’il ne s’est jamais fait naturalisé Français. Par conséquent, je ne pouvais pas m’appuyer sur un dossier de naturalisation pour avancer dans mes recherches.
En revanche, j’ai réussi à obtenir plusieurs documents d’identité lui ayant appartenu : sa dernière carte de résident, son acte de mariage, son dossier d’employé et enfin, son acte de décès. Malheureusement, chaque document indiquait un lieu de naissance différent, ou plutôt, avec une orthographe différente : Lipawa, Lipowa, Lipowce, Lipowice ou encore Lypivtsi.
Heureusement, grâce à un document militaire que j’ai obtenu des archives fédérales suisses, j’ai pu établir que son lieu de naissance se trouvait dans la région de Lwów. Après quelques recherches, je me suis aperçu que la ville polonaise de Lwów était devenue la ville ukrainienne de Lviv et qu’il fallait que je concentre mes recherches sur l’Ukraine et non pas la Pologne : en effet, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la région de Lviv a été annexée par la République socialiste soviétique d’Ukraine.
En Novembre 2019, que ma compagne et moi avons pris la décision de nous rendre à Lviv en Ukraine au mois de Mars 2020 pour quelques mois afin de faire des recherches sur le terrain.
III – Comment j’ai réuni ma famille après 88 ans de séparation
Grâce à ma grand-mère, j’ai su très rapidement que mon arrière-grand-père avait un grand frère et une demi-soeur. L’un de mes oncles se souvenait du nom de cette demi-soeur : Stanislawa “Stacha” OSESEK. Grâce à son aide, j’ai pu retrouver le cimetière où elle repose avec son père, Joseph OSESEK, le beau-père de mon arrière-grand-père et de son frère.
J’ai pu établir avec certitude que Stanislawa était né en France et que par conséquent, la mère de mon arrière-grand-père, Caroline MEDYNSKY, avait du venir en France avec son second mari, Joseph OSESEK, et mon arrière-grand-père, Michel. J’ai appris plus tard que Caroline MEDYNSKY était enterrée dans une tombe anonyme dans le même cimetière que mon arrière-grand-père : à Douai, en France.
En revanche, pendant longtemps mes recherches sur le grand frère de mon arrière-grand-père n’ont rien donné : aucun des enfants de mon arrière-grand-père ne se souvenait de l’avoir rencontré et personne ne connaissait son nom, car à l’époque, “on ne parlait pas beaucoup du passé”.
En revanche, grâce à la fille aînée de mon arrière-grand-père, j’ai réussi à mettre la main sur cette photo d’époque :
Mon arrière-grand-père (à gauche) et son frère (à droite).
En analysant cette photo, je me suis aperçu qu’elle comportait le nom de la ville où elle a été prise : Waziers. Il s’agit d’une commune voisine de Douai : j’en ai donc conclu que si cette photo avait été prise en France, le frère de mon arrière-grand-père avait dû lui aussi venir en France avec sa mère Caroline, son frère Michel et son beau-père Joseph.
Il est probable que Joseph OSESEK soit venu en France pour travailler dans les mines de charbon, comme beaucoup de Polonais à l’époque, et peut-être que le grand frère de Michel travaillait lui aussi dans les mines du nord de la France.
Après mes 3 mois en Australie, j’ai pris un avion pour Lille afin de consulter différents fonds d’archive de la région et essayé de retrouver la trace de ces deux frères dans des documents. Après quelques recherches, j’ai réussi à récupérer le dossier d’employé des mines de mon arrière-grand-père mais malheureusement, il n’existait aucun autre dossier portant le nom de BOBA.
Pourtant, la photo des deux frères prouvait bien que son frère était venu en France : je me suis donc rendu aux archives de la ville de Lille afin de consulter les registres des demandes de cartes d’identité des étrangers pour la période qui m’intéressait (entre 1915 et aujourd’hui). À cette époque, chaque étranger en France devait renouveler sa carte d’identité auprès du commissariat de police.
Consultation des archives de Lille
Grâce à ses registres, j’ai découvert le prénom du frère de mon arrière-grand-père : Joseph ! En effet, un Joseph BOBA avait demandé une carte d’identité et il habitait… à la même adresse que mon arrière-grand-père !
Munis de cette nouvelle information et pour préparer notre voyage en Ukraine, nous avons fait appel à Viktor, un généalogiste expert de la région : grâce à son travail de terrain, Viktor a pu m’aider à confirmer que Lypivtsi était bel et bien le village de naissance de mon arrière-grand-père et, à ma grande surprise, il a même retrouvé la maison familiale où il est né, ainsi que des descendants de son frère Joseph !
C’est ainsi qu’en Février 2020 je suis rentré en contact avec Nadyia BOBA, la petite fille de Joseph BOBA : elle est Ukrainienne et vit à Peremychliany, une petite ville qui se situe à 10 km de Lypivtsi.
Grâce à l’aide de Nadyia, j’ai pu en apprendre plus sur le frère de mon arrière-grand-père et ses parents : le père de Michel et Joseph, Nicolas BOBA, est décédé lors d’une guerre. Sa femme, Caroline s’est remariée avec Joseph OSESEK et elle est partie pour la France en Mai 1926 avec ses deux fils.
En 1929, Caroline accoucha de Stanislawa, la demi-soeur des deux frères. Malheureusement, Caroline décéda en 1932 à l’âge de 42 ans. C’est cet évènement qui changea le cours des choses :
- Joseph décida de quitter la France pour rentrer à Lypivtsi où il se maria et fondera une famille quelques années plus tard,
- Stanislawa fut élevé par son père et décéda à l’âge de 47 ans sans laisser de descendance,
- et Michel resta en France, à Douai, où il fonda sa famille.
Stanislawa reprit contact avec Michel plusieurs années plus tard. Ce ne fut pas le cas de Joseph : à l’époque, pas d’Internet, ni même de service postal digne de ce nom entre les deux pays.
Après 88 ans de séparation, j’ai donc retrouvé cette partie de ma famille et j’ai renoué des liens : séparés par le temps, la distance, la guerre et même le COVID (mon voyage prévu en Mars a été repoussé en Juillet 2020…) mais réunis grâce à mes recherches et à mon obstination.
Mon arrière-grand-père (en haut, à gauche), son frère, Joseph BOBA (en haut, à droite).
Leur beau-père, Joseph OSESEK (assis) et leur demi-soeur, Stanislawa OSESEK (sur les genoux)
Lorsque j’ai rencontré Nadyia à Lviv elle m’a remis la photo ci-dessus : elle savait que son grand-père avait un frère et une soeur, mais elle ne connaissait pas leurs prénoms.
Nadyia m’a également présenté aux autres membres de ma famille Ukrainienne (au total 4 enfants, 8 petits-enfants, 17 arrières-petits-enfants et 2 arrières-arrières-petits-enfants…) : même avec la barrière de la langue, nous avons réussi à échanger et à nous comprendre, vive la technologie !
Nadyia a également retrouvé de très vieilles photos de famille : grâce à l’aide d’une descendante de la famille MEDYNSKI, nous avons pu confirmer que les personnes présentes sur ces photos étaient les parents de Michel et Joseph : Caroline MEDYNSKI et Nicolas BOBA.
À gauche, mon arrière-arrière-grand-mère, Caroline Medynski
En haut, 3 ème à partir de la droite : mon arrière-arrière-grand-père, Nicolas BOBA
Sur cette dernière photo, prise très certainement au début des années 1900 , mon arrière-arrière-grand-père est entouré d’un très grand nombre de personnes : malheureusement, il est possible que tous ces visages restent anonymes pour toujours car la photo n’est pas annotée et personne n’est en mesure de les reconnaître.
IV – Dans les pas de mes ancêtres…
Grâce à Yaroslav et Nadyia, mes cousins ukrainiens, j’ai pu me rendre dans le village de naissance de mon arrière-grand-père.
Moi devant le panneau du village de Lypivtsi
C’est un village difficile d’accès : la route qui y conduit n’a pas été rénovée depuis très longtemps et il est impossible d’avoir du réseau sur place.
En route pour le village de naissance de mon arrière-grand-père
Heureusement, Yaroslav est venu me chercher à Lviv et il m’a conduit jusqu’à la maison de Caroline et Nicolas BOBA, mes arrières-arrières-grands-parents : c’est dans cette maison que sont né Joseph et Michel.
La maison de naissance de mon arrière-grand-père
En 1926, quand Caroline est partie en France avec ses enfants, la maison a été laissée à l’abandon pendant plusieurs années.
Après le décès de sa mère, Joseph est revenu s’installer à Lypivtsi : il a habité pendant quelque temps dans cette maison, avant de construire sa propre maison (aujourd’hui en ruine) à quelques mètres de celle-ci.
Lorsque les Soviétiques sont arrivés, ils ont confisqué les terrains agricoles et la maison appartenant à la famille BOBA. À la fin de l’Union soviétique, la mairie du village décida de transformer la maison en hôpital de campagne, puis en logement social. Aujourd’hui encore, la maison est habitée par une famille modeste.
À quelques minutes de voiture de Lypivtsi, il y avait un deuxième village que je souhaitais visiter : le village de naissance de Caroline, mon arrière-arrière-grand-mère.
Yaroslav m’a donc conduit à Plenykiv, un village encore plus isolé que Lypivtsi. Sur place, j’ai pu faire quelques recherches dans le cimetière et admirer l’ancienne église polonaise du village qui est aujourd’hui en ruine.
Visite du village de naissance de mon arrière-arrière-grand-mère : Plenykiv
V – Lviv, notre camp de base
Pour faire toutes ses recherches et pour rentrer en contact avec mes cousins, nous avons établi notre camp de base pour 3 mois à Lviv, une ville de l’ouest de l’Ukraine qui se situe à seulement 70 km de la frontière avec la Pologne.
Nous avons loué un Airbnb au nord de Lviv dans un quartier résidentiel très calme :
Nous avons adoré Lviv qui est une ville très agréable et où il fait bon vivre. Voici quelque unes de nos recommandations :
- Gwara Delicatessen : Un très bon restaurant Ukrainien dans la vieille ville de Lviv. Je vous conseille de découvrir les Varenyky : ce sont des raviolis ukrainiens.
Les raviolis Ukrainiens de Gwara Delicatessen
- Lviv Coffee Manufacture : il s’agit d’un café situé sur la place centrale de Lviv, la place Rynok. Ce café est spécial pour plusieurs raisons : la salle est très belle, ils ont également une véranda très lumineuse et au sous-sol, ils vous servent le café dans une ambiance tamisé et il le chauffe en utilisant un chalumeau : un spectacle incroyable !
La véranda de Lviv Coffee Manufacture
- Kryivka : L’un des restaurants Ukrainien les plus secrets de Lviv ! Comme de nombreux restaurants à Lviv, il est à thème : le thème de celui-ci est la guerre et l’armée Ukrainienne. Il est aussi situé sur la place Rynok mais il est plus difficile à trouver si vous ne le connaissez pas.
Entrez numéro 14 et vous devriez voir au bout du couloir une porte en bois avec une petite fenêtre : tapez et attendez que le soldat ouvre la fenêtre. Vous devrez alors lui donner le mot de passe pour entrer : “Slava Ukraina” qui signifie “Gloire à l’Ukraine”. Il ouvrira alors la porte, vous servira un vrai d’alcool, puis vous laissera entrer dans le restaurant.
Kryivka : Le restaurant où il vous faudra un mot de passe pour rentrer !
- Fifth Dungeon : toujours sur la place Rynok, un autre restaurant mais celui-ci à pour thème le Moyen-âge ! Les serveurs sont en costume et l’ambiance est très sympa !
Le restaurant Médiéval Fifth Dungeon
- Le Centre Culturel de la Bière Lvivarnya : il s’agit d’un musée sur la bière locale Lvivarnya. À la fin de la visite, vous pourrez tester 4 bières différentes pour quelques euros.
Le centre culturel de la bière Lvivarnya
- Restaurant Gas Lamp : Un autre restaurant à thème à proximité de la place Rynok : celui-ci a pour thème la lampe à gaz. C’est un restaurant sur plusieurs étages avec une véranda au sommet.
Le restaurant “Lampe à gaz”
- Opéra de Lviv : construit entre 1897 et 1900, il s’agit d’un monument magnifique aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.
L’opéra de Lviv
Mon album photo de Lviv
VI – Kharkiv : l’ancienne capitale
Au mois de Septembre, nous avons pris un train de nuit pour traverser l’Ukraine d’Ouest en Est pour nous rendre à Kharkiv.
C’était la première fois que nous prenions un train de nuit et nous avons été agréablement surpris.
Notre train de nuit pour Kharkiv
Pour 50 euros par personne, nous avons réservé un compartiment pour deux personnes (c’est la classe la plus luxueuse proposée : SW (СВ) – 1ère classe).
Il existe plusieurs autres classes :
- un compartiment pour 4 personnes (Coupe – 2nd classe),
- un wagon dortoir avec réservation (Platzkart – 3ème classe),
- un wagon dortoir sans réservation (Common – 4ème classe)
- et enfin, un wagon avec des sièges (Seater)
Notre compartiment se composait de deux banquettes converties en lit avec des draps : nous avons trouvé le sommeil assez rapidement, bercé par les mouvements du train.
Vous pouvez fermer la porte de votre compartiment et vous endormir en toute sécurité : l’intendant du wagon se charge de vous réveiller lorsque vous approchez de votre destination.
En revanche, ne comptez pas sur Internet durant votre voyage : il n’y a pas de Wifi dans le train et en dehors des villes, vous n’aurez pas de réseau mobile.
Dans la plupart des trains, il n’y a pas de service de restauration : n’oubliez pas de faire des provisions !
Nous sommes arrivés à la gare de Kharkiv vers 11h du matin et nous avons tout de suite été frappés par l’esthétique de cette gare : reconstruite après la Seconde Guerre mondiale (à l’époque soviétique donc), l’architecture de cette gare est de style impérial stalinien.
La gare ferroviaire de Kharkiv, le tramway et la grande roue.
À l’époque de l’URSS, Kharkiv était la capitale de la République socialiste soviétique d’Ukraine et elle portait le nom de Kharkov.
Lorsque nous nous sommes promenés dans la ville, nous avons tout de suite vu les différences d’influence entre Lviv et Kharkiv. À Lviv, l’architecture a été influencée par les Autrichiens et les Polonais, alors qu’à Kharkiv, c’est principalement l’architecture soviétique qui domine.
Lors de notre séjour, nous avons rendu visite à Artem qui est un ami et ancien collègue de ma compagne. Il nous a invités à découvrir le village où habitent ses parents et où il a grandi : le village de Dvorichna ainsi que le parc national Dvorichansky.
Nous avons donc pris un bus depuis Kharkiv pour rejoindre Dvorichna. Habituellement, le trajet dure 2h10 mais la veille de notre départ, un avion militaire s’était crashé sur notre itinéraire. Nous avons mis plus de 3h30 à rejoindre le village. Sur la route, des agricultrices vendaient leur récolte du jour.
Découverte de Dvorichna
À notre arrivée à Dvorichna, son papa est venu nous chercher en voiture et nous a conduits chez eux où sa maman avait préparé un festin ! Nous avons notamment eu droit à un bol de bortsch, une soupe traditionnelle Ukrainienne.
Après le repas, Artem et son papa nous ont fait découvrir le parc national Dvorichansky et nous nous sommes arrêtés à une carrière de craie. Nous avons également fait une pause dans un village où il est plus rapide de passer par un pont suspendu pour aller faire ses courses (10 min) que de prendre la voiture (1h30).
Ma compagne étant déjà venue rendre visite à cette famille, elle savait que l’un des anciens professeur d’Artem était apiculteur et qu’il vendait du miel “fait maison”. Nous lui avons donc rendu visite et nous lui avons acheté 2 litres de miel pour 150 UAH (soit 4.40 euros !)
Le Bortsch préparé par la maman de Artem et le miel que vend son ancien professeur.
VII – Notre passage à Kiev
Après notre séjour à Kharkiv, nous avons repris un train de nuit en direction de Lviv mais nous avons fait escale pendant 3 jours à Kiev, la capitale de l’Ukraine.
Un autre train nuit pour Kiev
Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de visiter Kiev : nous nous y sommes principalement arrêtés afin de visiter et de découvrir l’histoire de Prypiat, la ville qui a été évacuée suite à la catastrophe de Tchernobyl.
Je reviendrai en détail sur cette visite incroyable dans un prochain article.
VIII – Informations pratiques Ukraine
FORMALITÉS D’ENTRÉE
Visa :
PAS BESOIN DE VISA, pour les Français qui souhaitent faire du tourisme pendant moins de 90 jours
Durée de vol direct depuis Paris vers Kiev :
3 heures et 10 minutes
Durée de vol direct depuis Paris vers Lviv :
2 heures et 30 minutes
Décalage horaire :
+ 1 heure
BUDGET & CHANGE
Hébergement :
Prix moyen d’une chambre avec un lit double dans un hôtel 1 à 3 étoiles : En moyenne 1016 UAH la nuit soit environ 30 euros.
Prix moyen d’une chambre avec un lit double dans un hôtel 4 à 5 étoiles : En moyenne 4287 UAH la nuit soit environ 125 euros.
Les prix peuvent bien sûr varier en fonction de la saison.
Restaurants :
– Menu de Fast Food : environ 104 UAH (3.50 €)
– Restaurant Classique : environ 120 UAH (3.52 €)
– Restaurant Chic : à partir de 300 UAH (8.80 €)
Devise :
En Ukraine, la monnaie est l’Hryvnia Ukrainien (UAH).
Aucun problème pour trouver des distributeurs de billets Visa ou Mastercard, ni pour payer par carte bancaire dans la plupart des commerces.
CLIMAT
Avec une superficie de 603 700 km², l’Ukraine est le deuxième pays le plus grand d’Europe : il bénéficie d’un climat continental avec des hivers très froids et des étés qui sont de plus en plus chaud en vous dirigeant vers le sud du pays.
En hiver, les températures ne dépassent que très rarement zéro (sauf en Crimée). À Kiev, il neige en moyenne 80 jours par an.
Au printemps, les températures et l’ensoleillement augmentent rapidement .
En été il fait chaud et ensoleillé mais des orages sont possibles.
Enfin, à l’automne les températures dégringolent rapidement. Les premières journées froides, avec les premières chutes de neige dans le centre-nord, peuvent se produire dès le mois d’octobre. En novembre il fait froid dans tout le pays et le soleil se fait rare.
Meilleurs mois :
Les meilleurs mois pour visiter l’Ukraine sont d’avril à fin septembre avec une température constante de 26 degrés Celsius en moyenne.
SANTÉ
D’après l’OMS, le système de santé Ukrainien est classé 79ème sur 191. N’ayant pas eu besoin de consulter un médecin ou d’aller à l’hôpital en Ukraine, je ne peux pas donner mon point de vue.
Je vous recommande de toujours voyager en étant assuré pour la santé.
Vaccins recommandés : Consulter le site de l’Institut Pasteur
SÉCURITÉ
L’Ukraine est actuellement en guerre dans la partie Est du pays : évidemment il est strictement déconseillé (voir interdit) de se rendre dans la zone de conflit.
Dans les villes que nous avons visitées, nous ne nous sommes sentis en danger à aucun moment. Les recommandations habituelles en termes de sécurité continuent de s’appliquer bien entendu.
INTERNET
Dans les zones touristiques et les villes, la connexion internet n’est pas un problème. Pas de censure particulière à ma connaissance.
IX – La carte
X – Conclusion
Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre avant d’arriver en Ukraine : je ne connaissais que très peu ce pays.
J’ai découvert une culture intéressante et riche ainsi qu’une population très accueillante. Nous avons déjà envie de retourner en Ukraine, très probablement lorsque la vie reviendra à la normale un peu partout, et pourquoi pas même investir à Lviv.
D’ailleurs, durant mon séjour en Ukraine, j’ai étudié le marché immobilier de Lviv, si c’est un sujet qui vous intéresse, j’ai écrit un article à ce sujet (cliquez ici).
Si vous ne connaissez pas encore l’Ukraine, Lviv est très certainement la première ville que vous devriez visiter !
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