La semaine de 4 heures

Travaillez moins, gagnez plus et vivez mieux !

De Timothy Ferris, 2006, 380 pages

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Introduction

La plupart des gens resteront employés toute leur vie : ils travailleront de 9h à 17h jusqu’à leur retraite qu’ils ne pourront prendre qu’à partir de 60 ans, parfois plus. Dans son livre, La semaine de 4 heures, Tim Ferris souhaite montrer au lecteur qu’il existe une autre voie : une voie qui peut lui permettre de réduire considérablement son temps de travail, de le libérer de toute contrainte géographique et d’automatiser ses revenus pour qu’il puisse enfin vivre ses rêves.

La semaine de 4 heures est devenue un ouvrage incontournable, tout comme Père Riche Père Pauvre de Robert T. Kiyosaki.

Étape 1 : Découvrir les règles du jeu

Chapitre 1 : Les remetteurs à demain versus les nouveaux bienheureux

L’auteur commence son livre par raconter une rencontre qu’il a vécue dans un avion au-dessus de Los Angeles : son voisin de siège, Mark, est un entrepreneur à succès. Mark lui raconte qu’il possède plusieurs stations-service, magasins, casinos, … Il lui raconte également que lui et ses amis peuvent se permettre de perdre entre 500 000 et 1 million de dollars en un week-end à Las Vegas.

Tim demanda alors à Mark laquelle de ses activités était sa préférée et la réponse de Mark fut : « Aucune ».

Mark raconta à Tim comment il avait passé 30 ans de sa vie en compagnie de gens qu’il n’aimait pas, à faire des choses qu’il n’appréciait pas pour pouvoir acheter des produits dont il n’avait pas besoin.

Mark fait partit de ce que Tim appelle « Les morts-vivants » : ces entrepreneurs qui travaillent dur tout au long de leur vie pour pouvoir profiter de leur retraite avant de se rendre compte qu’ils n’ont pas assez profiter de leurs belles années.

L’objectif de La semaine de 4 heures est de vous donner des clés pour que vous n’ayez pas besoin de rejoindre l’armée des morts-vivants.

Au contraire, Tim estime qu’il fait partie des nouveaux-bienheureux : ces entrepreneurs qui ont décidé de profiter de la vie grâce à leurs entreprises.

Selon l’auteur, il existe plusieurs différences entre les morts-vivants et les nouveaux-bienheureux :

• Les morts-vivants : ils travaillent pour eux-mêmes.
• Les nouveaux-bien-heureux : ils font travailler les autres pour eux.

• Les morts-vivants : ils travaillent quand ils le souhaitent.
• Les nouveaux-bienheureux : ils évitent le travail pour le travail et ils font le minimum nécessaire pour un résultat maximum.

• Les morts-vivants : Ils prennent leur retraite tôt.
• Les nouveaux-bienheureux : Ils font ce qui les passionne et prennent des mini-retraites tout au long de leur vie.

• Les morts-vivants : Ils achètent tout ce qu’ils veulent.
• Les nouveaux-bienheureux : Ils font tous ce qu’ils veulent.

• Les morts-vivants : Ils sont le patron plutôt que l’employé.
• Les nouveaux-bienheureux : Ils ne veulent être ni le patron, ni l’employé mais le propriétaire.

• Les morts-vivants : Ils veulent avoir plus.
• Les nouveaux-bienheureux : Ils veulent avoir plus de qualité et moins de choses inutiles.

Pour l’auteur, être financièrement riche et avoir la capacité de vivre comme un riche sont deux choses complètement différentes : en réalité, les gens souhaitent plus obtenir le même style de vie que les riches que d’être financièrement riche.

Une personne qui travaille 20 heures par semaine et qui gagne 50 000 euros par an sera toujours plus libre qu’une personne qui travaille 80 heures par semaine et gagne 500 000 euros par an car le premier aura le choix sur le quoi, le quand, le où et le qui.

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Chapitre 2 : Des règles qui changent les règles ou pourquoi tout ce qui est populaire est faux

En 1999, Tim Ferris a remporté la médaille d’or de boxe chinoise seulement 4 semaines après avoir commencé à pratiquer ce sport. Comment ? En analysant les failles dans le règlement de la compétition ! Ainsi, il a pu remporter la médaille d’or assez facilement.

Avec cette anecdote, l’auteur souhaite faire comprendre au lecteur qu’il est normal et sain de remettre en question ce que tout le monde fait : Ce n’est pas parce que 99% des gens ne lisent pas le règlement d’une compétition que vous n’avais pas le droit de la lire et d’y chercher des failles pour remporter le premier prix plus facilement. Bien évidemment, il faut le faire intelligemment : ce n’est pas parce que tout le monde utilise des couverts avec les mains que vous devez vous mettre à utiliser vos pieds…

Selon Tim Ferris, il y a 10 règles de base pour les nouveaux-bienheureux :

1. La retraite est une assurance contre le scénario du pire : la retraite ne devrait pas être vue comme un objectif final mais plutôt comme un capital qui peut être utilisé dans le cas où il y aurait une incapacité physique totale de travailler.
2. L’intérêt et l’énergie sont cycliques : l’être humain est ainsi fait qu’il a besoin d’alterner entre les périodes d’activités et de repos car son intérêt et ses capacités physique et mentale croissent et décroissent de manière cyclique.
3. Moins n’est pas paresse : être productif et être occupé sont deux choses très différentes ! Si vous décidez de faire moins de tâches sans valeur pour vous concentrer sur celles qui en ont vraiment, ce n’est pas de la paresse !
4. Ce n’est jamais le bon moment : quel que soit votre projet, l’univers n’alignera jamais les étoiles pour vous donner le feu vert pour le réaliser.
5. Demandez pardon, pas la permission : la plupart du temps, prendre une initiative ne va pas créer de catastrophe nucléaire dans votre vie. Souvent, les personnes rejettent des choses ou des idées sur des bases émotionnelles alors qu’elles les accepteraient une fois mises devant les résultats. Prenez des initiatives sans demander la permission et excusez-vous si vous vous trompez.
6. Misez tout sur vos points forts et n’essayez pas de corriger vos points faibles : comme la majorité des gens, vous avez sans doute quelques points forts et beaucoup de points faibles. Concentrez-vous sur vos points forts et ne vous éternisez pas à essayer de corriger vos points faibles.
7. Trop c’est trop : l’excès n’est jamais bon !
8. L’argent seul n’est pas la solution : ne rien faire parce qu’on à pas assez d’argent est une excuse. L’argent seul n’est pas la solution à tous vos problèmes.
9. Le revenu relatif est plus important que le revenu absolu : Tom et Louise gagnent tous les deux 2000 euros par mois. Tom travaille 140 heures par mois alors que Louise n’a besoin de travailler que 70 heures par mois pour le même salaire. Le salaire horaire de Louise (28 euros 50) est donc deux fois plus élevé que celui de Tom (14 euros 28).
10. Mauvais stress, bon stress : il existe deux types de stress ! Soyez stressé par le bon stress, celui qui motive et qui permet de se dépasser.

Chapitre 3 : Passer entre les balles – Apprendre à gérer la peur et éviter la paralysie

Souvent, les gens préfèrent ne rien faire que de prendre des risques. Dans ce chapitre, l’auteur nous raconte qu’il a fonctionné comme cela pendant de nombreuses années.

En 2002, Tim dirigeait une entreprise qu’il avait créé et avec laquelle il gagnait beaucoup plus d’argent qu’il ne pouvait en dépenser mais qui lui prenait aussi tout son temps. Se sentant prisonnier de son entreprise, il essaya de trouver une solution pour s’en libérer.

Un jour, il eut un déclic : il fallait qu’il voyage. Seulement voilà : pendant de nombreux mois, Tim se trouva toute sorte d’excuses pour repousser ce voyage. Finalement, il décida de définir précisément ce qui lui faisait peur pour son entreprise s’il partait en voyage : un courrier important raté, ses économies qui se réduirait, …

Tim remarqua qu’au fur et à mesure qu’il mettait des mots sur ses peurs, son cerveau l’aidait à trouver des solutions pour contourner ces problèmes. Au final, aucune de ces peurs n’allait créer de catastrophe suffisamment importante pour modifier sa vie pour toujours. Il décida alors d’acheter un aller simple pour l’Europe et loin de devenir une catastrophe, sa vie est devenue un rêve qu’il vit au jour le jour.

Le conseil de Tim Ferris ? Mettez des mots sur votre peur et donnez-lui une note sur 10 avec 10 étant « ma vie sera modifiée pour toujours ». Ensuite, imaginez des solutions pour éviter que cela se produise et comparer les risques avec les bénéfices : Qu’attendez-vous pour passer à l’action ?

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Chapitre 4 : Réinitialisation du système – Être irréaliste et précis

L’auteur nous fait remarquer que la plupart des personnes manquent d’ambition car elles pensent qu’elles ne sont pas capables de réaliser de grandes choses.

Tim Ferris indique également qu’il n’est pas capable de répondre à la question « Qu’est-ce que tu veux ? » car la question n’est pas assez précise. En revanche, si on lui demande ce qu’il a envie de faire dans les 6 prochains mois pour apprendre une nouvelle langue, il sera beaucoup plus simple pour lui de répondre à la question.

La plupart des gens recherchent le bonheur mais Ferris pense que la notion de bonheur est devenue beaucoup trop vague à force d’être utilisée. Selon lui, la question que l’on devrait se poser n’est pas « Quels sont mes objectifs ? » mais « Qu’est-ce qui m’enthousiasme ? ».

Cette question doit être accompagnée d’une réponse précise : Ferris propose au lecteur une méthodologie en 6 étapes qu’il a intitulé « Définir son chrono-rêve ».

Étape 2 : Faire le ménage

Chapitre 5 : La fin de la gestion du temps

L’auteur prévient le lecteur : avoir une journée occupée est différent d’avoir une journée productive. En réalité, être occupé est souvent la meilleure manière de procrastiner et de reporter à plus tard les choses importes que nous avons à faire.

Réaliser parfaitement bien une tâche sans importance ne lui donne pas plus d’importance tout comme une tâche sans importance longue à réaliser restera une tâche sans importance.

C’est comme cela que Ferris introduit une loi découverte par Vilfredo Pareto, dite la loi de Pareto ou la loi 20/80 : elle indique que 20% des pays du monde détiennent 80% des richesses du monde et que dans ces 20%, 20% des personnes se partagent 80% des richesses.

Ferris généralise cette loi : 80% des résultats sont obtenus par 20% des actions.

Après avoir compris cela, Tim Ferris s’est posé deux questions :

• Quels sont les 20% de choses qui me causent 80% de mes problèmes ?
• Quels sont les 20% de choses qui causent 80% de mon bonheur ?

Il a pris une journée pour analyser ses réponses et a décidé de ne plus contacter 97% de ses clients pour se concentrer sur les 3% les plus rentables. Il est ainsi passé de 120 clients à 8 et son chiffre d’affaires est passé de 30 000 USD à 60 000 USD. Ce changement lui a permis de réduire sa semaine de travail de 80 heures à 15 heures.

Pour conclure ce chapitre, l’auteur nous présente une autre loi : la loi de Parkison inventé par le Britannique Cyril Parkinson. Cette loi stipule que « le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement ». Cela signifie que si vous prévoyez quatre heures pour réaliser une tâche qui n’en nécessite que deux, alors vous utiliserez quand même les quatre heures.

Tim Ferris nous invite à utiliser ces deux lois pour :

1. Identifier le petit nombre de tâches essentielles qui apportent beaucoup de valeur.
2. Leur assigner une date limite proche et précise.

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Chapitre 6 : Diète d’information – Cultiver l’ignorance sélective

Dans ce chapitre, Tim Ferris explique pourquoi il ne regarde jamais les journaux télévisés : il pratique ce qu’il appelle la diète de l’information.

Il sélectionne avec soin ce qu’il lit ou regarde pour obtenir que les informations qu’il l’intéresse vraiment et laisse son entourage lui parler du reste : si une information est suffisamment importante, il y a de fortes chances pour que quelqu’un lui en parle.

Cette diète de l’information lui permet d’avoir l’esprit libre et de se concentrer sur ce qui compte vraiment pour lui.

Chapitre 7 : Savoir dire non ou comment interrompre les interruptions

Une interruption est un évènement qui vous empêche d’accomplir une tâche en une seule fois. L’auteur les classes en trois catégories :

1. Les interruptions qui vous font perdre du temps :

Toutes ces tâches que vous pouvez éviter avec peu voir pas de conséquence : une réunion, la réponse à un email, un coup de téléphone… Heureusement, toutes ces interruptions peuvent facilement être éliminées. L’auteur vous recommande de :

• Couper les notifications de votre logiciel de messagerie. Avez-vous vraiment besoin de répondre dans la minute à un email ?
• Ne vérifiez vos emails qu’une à deux fois par jour maximum. L’auteur vous conseille 12h et 16h.
• Ne répondez pas au téléphone :  si nécessaire, pouvez même avoir une ligne de bureau pour les appels non urgents et une ligne portable pour les appels urgents.
• Réduisez le nombre de réunion : l’auteur présente un plan en 6 étapes pour les éviter.

2. Les interruptions qui consomment votre temps :

Toutes ces taches qui se répètent ou ces demandes qui nécessitent toute votre attention mais qui interrompent un travail plus important comme par exemple : répondre à vos clients, faire une recherche sur internet, …

L’auteur prend l’exemple de l’impression d’un logo sur des T-shirts : pour imprimer un logo sur 20 T-shirts, il vous en coûtera 300 euros et 1 semaine. Le coût et le temps nécessaire seront identiques si vous ne souhaitez que 3 T-shirts. Pourquoi ? Car certains coûts (préparations, main d’oeuvre…) ne changent pas quel que soit le nombre de T-shirts !

Tim Ferris souhaite faire comprendre au lecteur qu’il en est de même avec certaines petites tâches qu’il faut grouper pour éviter de perdre trop de temps : Prenez 1h par jour pour répondre à vos clients plutôt que de vérifier 20 fois par jour votre boîte email pour répondre dans la minute.

3. Les interruptions car vous ne savez pas déléguer :

Ce sont les interruptions en provenance de votre équipe (employés, collègues…) qui ont besoin d’une validation de votre part alors qu’ils pourraient prendre la décision par eux-mêmes.

Vous devez déléguer toutes les tâches qui ne nécessitent pas votre intervention et faire en sorte que les tâches qui nécessitent encore votre intervention n’en est plus besoin le plus rapidement possible.

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Étape 3 : Installer le pilote automatique

Chapitre 8 : Externaliser votre vie

Dans ce chapitre, l’auteur nous explique comment il a externalisé certaines tâches à différents assistants à travers le monde. Un matin, alors qu’il se trouvait en Argentine, il consulta ses emails :

• une première assistante avait retrouvé un de ses anciens camarades de classe,
• une seconde assistante avait préparé un Excel avec les résultats des recherches qu’elle avait menés pour lui,
• une troisième assistante lui avait préparé une liste des meilleures écoles de kendo au Japon, des meilleurs professeurs de salsa à Cuba et préparé ses entretiens pour la semaine suivante,
• une quatrième assistante lui annonça qu’elle avait résolu une vingtaine de problèmes clients et qu’elle avait vu avec le comptable pour régler les taxes.

Tim vérifia ensuite le compte bancaire de son entreprise et il constata que les revenus étaient supérieurs au mois précédent alors qu’il avait beaucoup moins de travail grâce à ses assistantes.

Pour l’auteur, trouver son assistant personnel est une grande étape pour un entrepreneur car il le fait passer de l’employé au patron : c’est un test décisif pour tout entrepreneur qui souhaite créer quelque chose de plus gros qu’un simple emploi pour lui-même.

Embaucher un assistant personnel a un coût, mais celui-ci ne devrait pas vous faire peur : si vous gagnez 25 euros de l’heure et que vous faites des tâches qui pourraient être accomplies par quelqu’un payé 15 euros de l’heure, alors vous n’utilisez pas vos ressources correctement.

Selon Tom Ferris, l’externalisation est même possible pour les employés : à partir du moment où il ne s’agit pas de tâches sensibles, alors l’auteur vous conseille de ne même pas lui en parler.

Avant de déléguer une tâche, vous devez vous poser deux questions :

• Cette tâche peut-elle être éliminée ?
• Sinon, cette tâche peut-elle être automatisée ?

Si vous répondez non à ces deux questions, alors vous pouvez déléguer cette tâche. Il en existe deux types :

• Les tâches professionnelles
• Les tâches personnelles

Si vous souhaitez faire appelle à un assistant personnel, l’auteur vous recommande de faire appelle à une société avec une équipe de plusieurs personnes plutôt que d’engager une seule personne : imaginez-vous à l’aéroport sur le point de partir en vacance et recevoir un email de votre assistant pour vous dire qu’il est malade et qu’il ne pourra pas travailler pendant les 2 prochaines semaines…

Chapitre 9 : Vos revenus en pilote automatique partie I – Trouver la muse

Dans ce chapitre, Tim Ferris nous parle de son ami Douglas Price. Douglas avait fondé une start-up à succès mais seulement après quelque temps il avait perdu la motivation et la passion. Pour ne plus avoir à travailler, Douglas lança un site de e-commerce qui vend des effets sonores pour les professionnels du cinéma, de la musique, des jeux vidéo… Ces produits sont créés par Douglas et ils sont vendus sous la forme d’un CD mais il ne gère ni la fabrication, ni la distribution.

Voici son business modèle :

• Des publicités sur différents moteurs de recherche redirigent les prospects sur le site de Douglas.
• Une partie de ces prospects passe commande sur le site : cela peut aller de 29 USD à 7 500 USD avec un panier moyen à 325 USD.
• Tous les deux jours, Douglas confirme les commandes et encaisse l’argent des clients. Ensuite, il envoie la commande au fabricant de CD qui s’occupe également de l’expédition (on appelle cela du drop shipping en anglais)
• Douglas paye le fournisseur 45% du prix de la commande, 90 jours après l’exécution de celle-ci.

Les avantages de ce système sont nombreux : 

• Pas de trésorerie négative : les clients payent d’abord et ensuite Douglas rémunère le fournisseur.
• Tout est automatisé : la publicité redirige les clients vers son site internet.

Chaque commande moyenne rapporte à Douglas 167.38 USD. Au moment où Tim Ferris écrivait le livre, Douglas ne travaillait plus que 2 heures par semaine et gagnait plus de 10 000 USD par mois. Il n’est pas passionné par les produits qu’il vend, mais il n’a plus besoin d’y consacrer tout son temps et il gagne bien sa vie. L’auteur appelle ce type d’entreprise « les muses ».

Les muses ne sont pas des entreprises classiques : l’idée n’est pas de diriger une entreprise, mais d’en posséder une. L’objectif d’une muse n’est pas de révolutionner le monde : une muse doit vous permettre de créer une source automatisée de revenue sans avoir à y investir beaucoup de temps.

Pour posséder une muse, il vous faut un produit : vous devez pouvoir le tester pour moins de 500 euros, pouvoir l’automatiser en moins de 4 semaines et il ne doit pas nécessiter plus d’une journée par semaine de gestion.

Selon Tim Ferris, il y n’y a que deux étapes pour créer votre muse :

1. Trouver un marché et des clients PUIS
2. Créer ou trouver un produit pour ce marché

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Chapitre 10 : Vos revenus en pilote automatique partie II – Tester la muse

D’après les statistiques, seuls 5% des livres publiés chaque année se vendent à plus de 5 000 exemplaires… Pourtant, les maisons d’édition ont beaucoup d’expérience : alors pourquoi ce pourcentage est-il si faible ? Et bien parce que l’expérience mais aussi l’intuition ne servent pas à grand-chose lorsqu’il s’agit de savoir si un produit va fonctionner ou non.

Pour savoir si un produit va rencontrer ses acheteurs, il n’y a qu’une solution : tester !

Pour cela, Tim Ferris propose au lecteur une solution parfaitement légale :

1. Créer quelques pages de vente et utiliser Google Optimiseur de site pour mesurer leur performance.
2. Vos pages de ventes décriront votre produit et elles comporteront des boutons « Commander » et « Ajouter au panier ». Si l’internaute clique sur l’un de ces boutons, il arrivera sur un formulaire ou il pourra saisir ces coordonnées. Après validation, il verra un message qui lui indiquera que le produit n’est plus disponible pour X raisons et qu’il sera prévenu quand celui-ci sera de nouveau disponible.
3. Créer une publicité sur Google, Facebook, ou tout autre site à fort trafic pour votre cible.
4. Comptez le nombre d’inscriptions à votre formulaire comme une commande : est-ce que cela vaut le coût de créer le produit ?

Chapitre 11 : Vos revenus en pilote automatique partie III – Le management par absence

Dans ce chapitre, Tim Ferris raconte qu’en 2003 il a été interviewé par des journalistes pour une émission télé. Cette interview a été un vrai cauchemar car Tim était sans cesse interrompu par des notifications d’emails et des coups de téléphone. Il décida de réagir et il se fixa comme objectif de réduire ces notifications au silence en revoyant complètement l’architecture de son entreprise.

Six mois plus tard, il était de nouveau interviewé mais cette fois-ci, aucune notification ne vient interrompre l’interview. Pourtant, son entreprise n’avait pas de salarié à part Tim lui-même. En revanche, l’entreprise faisait travailler entre 200 et 300 personnes en sous-traitance sans que Tim n’ait besoin d’intervenir de quoi que ce soit. Les fournisseurs Tim géraient les commandes pour lui et lui remettaient des rapports toutes les semaines pour qu’il puisse suivre la progression de son chiffre d’affaires.

L’auteur donne ensuite au lecteur 3 étapes pour appliquer cela à sa propre entreprise :

• Étape 1 – Vous avez moins de 50 produits et vous en vendez moins de 10 par semaine : Faîtes tout vous-même : mettez votre propre numéro de téléphone pour pouvoir répondre aux questions de vos clients et de vos prospects. Identifier leurs questions récurrentes et pour pouvoir créer une foire aux questions (FAQ)
• Étape 2 – Vous vendez plus de 10 produits par semaine : Mettez la FAQ sur votre site puis rechercher une entreprise à qui vous pourrez déléguer les opérations administratives et logistiques de votre entreprise. À cette étape, vous devriez faire appel à des petites structures pour avoir des coûts limités.
• Étape 3 – Vous vendez plus de 20 produits par semaine : Normalement, à partir de cette étape, vous ne devriez plus avoir de problème de trésorerie et vous devriez pouvoir vous offrir les services des meilleurs prestataires : trouvez-en qui s’occupe de tout de A à Z.

Il conseille également de :

• limiter au maximum le nombre de produits,
• leurs options (trop d’options peu créer un frein à l’achat),
• leur mode de livraison (une seul option et surtout pas de livraison en 24h),
• leur mode de paiement,
• d’éliminer complètement les commandes par téléphone (Amazon ne le fait pas, alors pourquoi le feriez-vous ?),
• de ne pas proposer de livraison internationale vers des pays exigeants en termes de douane (trop de paperasse)

Cela suit la logique de la loi 20/80 et cela vous permettra d’automatiser plus facilement l’entreprise.

Lorsque vous aurez atteint l’étape 3, faites le ménage : appliquez la loi de Pareto à vos clients et débarrassez-vous de ceux qui vous apportent le plus de problèmes et rapportent le moins.

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Étape 4 : Briser les chaînes

Chapitre 12 : Disparaître du bureau

Pas besoin d’être chef d’entreprise pour échapper au métro-boulot-dodo et aux 9h-17h ! Dans ce chapitre, l’auteur donne des conseils au lecteur pour qu’il puisse négocier avec son entreprise de passer en télétravail.

Bien sûr, le plus facile si vous souhaitez télétravailler est de trouver une entreprise qui le propose dès le départ : cependant, il est également possible d’étudier avec votre employeur cette façon de travailler. Pour cela vous avez deux choses à faire :

1. Vous devez le convaincre que c’est intéressant pour son entreprise en accomplissant plus de travail que vos collègues pour la même période de temps.
2. Faire en sorte que cela soit plus avantageux pour l’entreprise d’accepter que de refuser votre demande.

Pour vous donner l’avantage, Ferris vous recommande de commencer par réclamer à votre entreprise une formation de deux à quatre semaines. Vous devrez montrer à votre supérieur que cette formation sera un véritable plus pour l’entreprise et qu’elle vaut le coût malgré son coût élevé.

Ensuite, une fois la formation faite, vous pourrez passer à l’action sur votre objectif principal : passez en télétravail. Pour cela, commencez par dire que vous êtes malade et que vous ne pourrez pas venir au bureau pendant 2 ou 3 jours.

Pendant ces 2 ou 3 jours, vous allez travailler de chez vous en appliquant les principes de la loi de Pareto et de Parkinson : évitez les interruptions (beaucoup plus facile chez soi !) pour augmenter votre productivité par rapport à vos collègues et faites en sorte que votre supérieur le remarque.

Lors de votre retour au bureau, remettez à votre supérieur un rapport chiffré qui montre que vous êtes nettement plus productif lorsque vous travaillez depuis chez vous. Dites-lui ensuite que vous aimeriez travailler de chez vous le lundi et le mardi à titre d’essai (ne soyez pas trop gourmand dès le début !). S’il refuse, demandez-lui que le lundi. S’il refuse à nouveau, mettez votre démission dans la balance : comme l’entreprise vient de débourser une importante somme d’argent pour votre formation, ils réfléchiront à deux fois avant de refuser de tester le télétravail.

Lorsque votre entreprise aura accepté d’essayer le télétravail, vous pourrez progressivement négocier 3, 4, puis 5 jours par semaine. En étant en télétravail, vous serez complètement libre d’aller où vous le souhaitez et de travailler comme vous le souhaitez.

Chapitre 13 : Les causes perdues

Dans le chapitre précédent, l’auteur a présenté au lecteur un plan pour obtenir de son entreprise de travailler en télétravail. Cependant, pour certaines entreprises ce n’est absolument pas négociable. Tim Ferris les appelle les causes perdues.

Lorsqu’une cause est perdue, il ne faut pas s’obstiner à essayer d’améliorer les choses. Pour Ferris, il n’y a qu’une seule solution : démissionner ou se faire virer. Cela peut-être une décision compliquée à prendre, surtout quand on est dans la même entreprise depuis 10 voir 15 ans, mais si vous ne le faites pas alors vous pourriez encore souffrir de cette situation pour 15 ans de plus !

Si vous avez peur de quitter votre job car vous ne pourrez plus payer les factures, pourquoi ne pas trouver un autre travail plus souple ou pourquoi ne pas créer une muse sur votre temps libre qui vous permettra d’avoir une source de revenue immédiate. Quittez votre job ne nuira pas à votre CV, il vous suffira de tourner les choses de façon positive.

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Chapitre 14 : Les mini-retraites et la vie nomade

Avec sa liberté retrouvée, Tim Ferris a adopté le style de vie nomade et les mini-retraites. Dans ce chapitre, il explique qu’un jour il déjeunait avec un ami de longue date qui allait bientôt être diplômé d’une grande école de commerce et qu’il allait travailler dans une grande banque d’affaires (sans doute 80h par semaine). Au bout d’une dizaine d’années, il avait bon espoir de devenir directeur adjoint et de gagner entre 3 et 10 millions de dollars par an.

Tim lui demande ce qu’il ferait avec tout cet argent. Il répondit : « Je ferai un long voyage en Thaïlande ».

Cette conversation résume assez bien un cliché tenace : seuls les millionnaires peuvent se permettre de faire de long voyage car ils peuvent se les payer grâce aux intérêts gagnés par leurs millions. Or comme nous l’explique Tim Ferris (et comme j’ai pu personnellement l’expérimenter), le coût de la vie n’est pas le même partout !

La vie dans de nombreux pays (par exemple : la Chine, la Thaïlande, l’Ukraine, l’Amérique du Sud…) coûte beaucoup moins cher qu’à Paris ou à New York !

En 2004, Tim Ferris décida de partir en voyage pendant 1 mois. Il prit donc un aller simple pour l’Espagne, puis après quelques semaines il décida qu’il voyagerait pendant 3 mois. Il se rendit en Scandinavie pour explorer ses racines ancestrales. Au total, ce voyage aura duré 15 mois. Il réalisa qu’il ne voulait pas de 20 ou 30 ans de retraite à la fin de sa vie : non, il souhaitait prendre des mini-retraites tout au long de sa vie pour pouvoir en profiter pleinement.

Chapitre 15 : Combler le vide

Après être enfin arrivé à avoir une semaine de 4 heures de travail et une entreprise qui lui rapportait plus de 70 000 USD par mois, Tim Ferris alla à Londres.

La première journée, il erra dans les rues de Londres en se posant inlassablement une seule question : « Que vais-je faire de mes journées ? ». Selon l’auteur, cette période de transition est tout à fait normale : vous pourrez la combler en voyageant, en expérimentant de nouvelles choses, mais un jour ou l’autre, vous ressentirez un vide.

C’est normal car la liberté, c’est comme un nouveau sport : il faut un petit temps d’adaptation avant de la savourer pleinement.

Alors comment combler le vide ? Il existe plusieurs façons : apprendre à savourer le temps qui passe, apprendre de nouvelles langues, devenir bénévole pour aider les autres, etc…

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Chapitre 16 : Les 13 erreurs les plus fréquentes chez les Nouveaux Bienheureux

Même si vous appliquez les conseils de ce livre à la lettre, vous commettrez des erreurs. L’auteur indique que cela est normal et que cela fait partie du processus. Voici les 13 erreurs les plus fréquentes :

1. Perdre vos rêves de vue et retomber dans le travail pour le travail : Chaque fois que vous faites une rechute, relisez ce résumé ou l’introduction et la conclusion du livre.
2. S’ennuyer tellement que vous voulez vous occuper de tout et envoyer des emails à ceux qui s’occupent de vos affaires : Vous devez définir les responsabilités, les problèmes potentiels et les limites de la prise de décisions de chaque prestataire puis laissez le système fonctionner par lui-même.
3. Régler des problèmes qui pourraient être réglés par vos prestataires ou vos collègues : Laissez-les gérer les problèmes qu’ils sont capables de gérer.
4. Aider vos prestataires ou vos collègues avec le même problème plus d’une fois ou avec des problèmes bénins : Fixer des règles « Si… alors » pour les problèmes quotidiens et donner la liberté d’agir a vos prestataires.
5. Rechercher plus de clients alors que vous avez suffisamment de trésoreries pour financer vos rêves : Vivez vos rêves, on  ne vit qu’une fois.
6. Répondre à des emails qui n’apporteront pas une nouvelle vente ou qui pourraient être traités par une FAQ ou une réponse automatique : Si un robot peut le faire à votre place, pourquoi le faites-vous ?
7. Travaillez là où vous vivez, dormez ou devriez vous détendre : Certaines personnes n’arrivent pas à cloisonner leur vie : si c’est votre cas, vous devrez cloisonner vos environnements pour échapper au travail.
8. Ne pas conduire une analyse 20/80 complète de toutes vos activités toutes les 2 à 4 semaines : Les mauvaises habitudes peuvent revenir vite !
9. Être à la recherche de la perfection : être perfectionniste est un défaut, pas une qualité.
10. Créer des drames car vous vous ennuyez : sérieusement ? Vous n’avez vraiment rien d’autre à faire ?
11. Créer des urgences car vous vous ennuyez : arrêtez de vous concentrer sur vos affaires et profitez de la vie ! Donnez-lui un sens !
12. Considérer un produit, un travail ou un projet comme le but ultime de votre existence : Ce que vous faites aujourd’hui n’est qu’un tremplin vers la prochaine aventure.
13. Ignorez l’aventure humaine : Ne passez pas à côté du bonheur, de l’amitié et de l’amour.

Chapitre 17 : Le dernier chapitre

C’est avec ce court chapitre que l’auteur termine son ouvrage : il nous rappelle que la vie n’est ni un jeu à gagner, ni un problème à résoudre et que c’est seulement après avoir compris cela que l’on peut vivre sa vie pleinement.

L’auteur termine par un poème, le temps de danser, écrit par le pédopsychologue David L. Weatherford.

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Conclusion : mon avis personnel sur ce livre

Ce livre peut réellement changer votre vie et votre façon de voir la vie.

Si vous ne deviez retenir que 10 idées de ce livre :

1. Travailler moins n’est pas de la paresse.
2. Les gens ne souhaitent pas devenir riches, ils souhaitent obtenir le même style de vie.
3. La règle 80 / 20 doit devenir un automatisme pour vous.
4. Concentrez-vous sur vos forces et ne perdez pas votre temps à essayer de combler vos faiblesses.
5. Ne vous encombrez pas de bien matériel inutile
6. Ne vous laissez pas submerger par l’actualité : cela perturbe votre productivité.
7. Prenez des risques, arrêtez d’avoir peur.
8. Le temps à de la valeur.
9. Parfois, moins est plus.
10. Défiez le status quo.

Personnellement, j’essaye d’appliquer au quotidien des dizaines de conseils que j’ai trouvés dans ce livre. C’est notamment grâce à ce livre que j’ai pris conscience que le télétravail était vraiment fait pour moi et que j’ai gagné ma liberté géographique : je suis devenu digital nomad et je voyage désormais dans le monde entier.

Où obtenir ce livre ?

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